Numéro d'information d'assurance (279)
L’Institution de Sécurité Sociale ne peut pas commencer à mettre en œuvre un régime d’assurance complexe avec de nombreuses dimensions et implications sur divers aspects financiers, économiques, sociaux et sanitaires sans soumettre au préalable le sujet à une étude actuarielle spécialisée, qui démontrera ensuite sa capacité à mettre en œuvre cette assurance, notamment d’un point de vue financier, de durabilité, d’efficience et d’efficacité.
À ma connaissance, la Social Security Corporation n’a mené aucune étude actuarielle sur ce sujet, et peut-être n’a-t-elle pas basé son projet de système d’assurance maladie qu’elle envisage de mettre en œuvre prochainement sur une quelconque étude, même si elle est locale et autonome.
La question qui se pose ici est la suivante : s’il n’existe pas d’études réelles et efficaces sur ce sujet, comment l’institution a-t-elle préparé son projet de système d’assurance maladie ?
L'assurance maladie est l'une des formes d'assurance les plus sérieuses et les plus complexes que la Sécurité sociale puisse mettre en œuvre. Toute décision ou réglementation concernant cette assurance doit être précédée d'une étude actuarielle réalisée par un organisme neutre, spécialisé dans les études actuarielles et reconnu internationalement, comme le stipule la Loi sur la Sécurité sociale. Cela permet à la Sécurité sociale de trouver une formule pour une mise en œuvre efficace, garantissant sa pérennité et prévenant tout impact négatif sur la situation financière du système d'assurance dans son ensemble. Toute hypothèse au-delà de ce cadre est inacceptable, peu convaincante et ne constitue rien de plus qu'une aventure risquée aux conséquences coûteuses, dont le prix sera supporté par les citoyens et les générations futures. Le Conseil des ministres doit demander à la Sécurité sociale de réaliser une étude actuarielle complète de tout projet de système d'assurance maladie avant de soumettre le système à l'approbation. À défaut, elle sera tenue responsable de tout contretemps ou échec, Dieu nous en préserve, dans la mise en œuvre de l'assurance.