Numéro d'information d'assurance (407)
Quand plus de (300) mille travailleurs restent en dehors du parapluie de l'assurance..!!!
L'évasion fiscale est et reste un phénomène qu'il faut reconnaître. Il ne se passe pas un jour sans que j'entende une plainte de travailleurs qui se soustraient aux dispositions de la loi sur la sécurité sociale. Le problème s'aggrave dès qu'il s'agit de petites et microentreprises employant entre 1 et 20 salariés !
Il y a quelques jours, un ami m'a contacté pour m'informer d'un magasin qui fabrique et vend des bonbons dans la ville de Zarqa qui emploie environ (20) travailleurs depuis trois ans sans les inclure dans la sécurité sociale, ce qui est considéré comme une violation flagrante de l'un de leurs droits légaux du travail les plus importants, et une évasion du respect des dispositions de la loi sur la sécurité sociale..!
Je me demande alors où se trouve le personnel de la Sécurité sociale dans ces établissements ? Pourquoi les opérations et le personnel d'inspection sur le terrain de la Société ont-ils été affaiblis et remplacés par des mécanismes prétendument modernes, basés sur la liaison électronique et la coordination avec les organismes officiels compétents ? Cette approche a-t-elle été pleinement efficace, au point de devoir réduire l'importance et le rôle des inspections sur le terrain des établissements ?
Si le seul recours à la liaison électronique était suffisant, nous n'aurions pas trouvé une entreprise qui emploie depuis trois ans vingt ouvriers et employés sans s'engager à les couvrir par la sécurité sociale..!
Je me souviens que, lorsque je travaillais à la Sécurité sociale, j'allais aux petites heures du matin dans de nombreux petits commerces et kiosques pour demander à leurs propriétaires et employés s'ils étaient inscrits à la Sécurité sociale ou non… et je n'étais pas surpris de constater que la majorité d'entre eux ne l'étaient pas. Selon une étude de la Sécurité sociale, environ 16 % des personnes travaillant dans le secteur organisé (soit environ 300 000 travailleurs) ne sont pas couvertes par la Sécurité sociale, leurs employeurs refusant de les couvrir, ce qui accroît la responsabilité juridique de toutes les parties, et en particulier de la Sécurité sociale !
Il s’agit d’une responsabilité partagée entre l’Institution de sécurité sociale, les employeurs et les travailleurs, mais c’est une responsabilité plus grande pour l’Institution de sécurité sociale et l’une de ses tâches les plus importantes.