Numéro d'information juridique sur l'assurance (266)
J'ai écrit plus de dix fois sur l'importance d'étudier l'assurance maladie sociale avant de la mettre en œuvre, et sur le fait que son activation dans la loi sur la sécurité sociale nécessite une révision des paragraphes (c, d, e) de l'article 3 de la loi. Cependant, la Société de sécurité sociale a élaboré à la hâte un système discrétionnaire spécial d'assurance maladie, sans se rendre compte de la nécessité de se référer à la loi et de réviser et modifier les paragraphes susmentionnés de l'article 3, en particulier la clause 2 du paragraphe E de cet article, avec la nécessité que ce paragraphe précise les taux de retenue sur les salaires aux fins de la mise en œuvre de cette assurance, qu'ils proviennent de l'assuré, de l'établissement ou des cotisations de l'État du Royaume. Et que la question de la définition des taux de retenue ne soit pas laissée au système qui sera mis en place à cet effet, à l'instar des quatre assurances mises en œuvre, pour lesquelles les textes de loi précisaient les taux de retenue pour chacune d'elles, détaillant les charges de l'assuré et celles de l'établissement.
Malgré tout ce que nous avons écrit, l'institution avait déjà entrepris le développement du système et était sur le point de le soumettre au Conseil des ministres pour publication et mise en œuvre ultérieure au plus tard au premier trimestre de cette année. Cependant, elle a finalement fait marche arrière après une auto-évaluation. Dans ses récentes déclarations, l'institution a justifié le retard dans la mise en œuvre de l'assurance en le liant à une modification de la loi, notamment celle du paragraphe que nous avons mentionné.
Mais j'ai le sentiment que l'amendement que l'institution va apporter va se concentrer sur l'annulation de la contribution de l'établissement au coût de cette assurance et sur l'exonération de toute conséquence financière de l'État, et sur la limitation à la seule prise en charge de l'intégralité du coût par l'assuré, de sorte qu'il obtiendra finalement une assurance maladie partielle (demi-assurance), ce qui constitue une grande injustice envers le bénéficiaire, qu'il soit assuré ou retraité..!
Réexaminez et révisez tous les scénarios d'assurance maladie que vous envisagez de mettre en œuvre afin de vous assurer qu'ils sont plus équitables, efficaces et durables. Nous reviendrons sur ce sujet plus d'une fois, si Dieu le veut.