Numéro d'information d'assurance (170)
Je remercie le directeur général de la Sécurité sociale, le Dr Hazem Rahahleh, pour son insistance sur la mise en place d'une assurance maladie sociale et le développement d'un système pour cette assurance, malgré l'absence de publication par la Sécurité sociale d'un projet de système d'assurance maladie, dont certaines caractéristiques générales avaient été annoncées, et dont la date de mise en œuvre a été retardée d'année en année et de mois en mois. Cependant, les caractéristiques générales annoncées de ce système suscitent nos réserves, malgré l'importance de cette assurance pour une large partie des travailleurs et des assurés de la Sécurité sociale. Cela nous incite à réitérer notre appel à l'ouverture d'un dialogue réel, sérieux et approfondi avec les différentes parties prenantes et experts, afin de parvenir à un système global, équitable, permanent et consensuel. Néanmoins, je voudrais ici, à titre personnel, exprimer mes réserves à ce sujet et répondre à ce qui a été déclaré dans l'article que le directeur général de la Sécurité sociale a publié aujourd'hui à ce sujet sous le titre « Assurance maladie sociale... Le programme tant attendu ».
Voici mes réponses et réserves sur le sujet :
1) Le début doit être clair et complet, notamment en ce qui concerne les catégories couvertes par l'assurance, afin qu'elles soient toutes incluses dès le départ, et non pas, comme il a été dit, que la première phase de mise en œuvre de l'assurance inclurait les assurés sociaux et leurs familles, puis, ultérieurement, les retraités de la sécurité sociale et leurs familles. Je considère cette préférence comme injuste et déplacée, car dans tous les pays du monde, les retraités bénéficient d'une attention particulière et de soins plus importants que les autres, notamment en matière de médicaments et d'assurance maladie.
2) Les services fournis par l'assurance sont fragmentés, se limitant à la prise en charge des admissions hospitalières. Cela est certainement insuffisant et ne répond pas aux besoins des assurés, des retraités et de leurs familles en matière de soins médicaux et de santé pour de nombreuses autres pathologies ne nécessitant pas d'hospitalisation.
3) Le montant de la retenue sur salaire au titre de cette assurance doit être clairement communiqué par toutes les parties : l’assuré ou le retraité, l’employeur et l’État. Cela exige que les taux de retenue soient stipulés dans la loi sur la sécurité sociale elle-même, plutôt que déterminés par le système.
4) La Sécurité sociale doit respecter le principe de séparation complète des caisses d'assurance qu'elle gère. De quel droit approuve-t-elle sa contribution à l'assurance maladie à partir de l'excédent du Fonds des accidents du travail ? Ce fonds a supporté de nombreuses responsabilités qui ne relèvent pas de ses compétences limitées aux accidents du travail et aux blessures, et que, selon mon expérience, la Sécurité sociale n'a pas pleinement remplies. La Sécurité sociale a encore de nombreuses responsabilités liées aux accidents du travail, qui nécessitent attention, supervision et dépenses élevées. J'y reviendrai peut-être e