À la lumière de la campagne génocidaire que l’occupation israélienne poursuit avec son agression continue contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre jusqu’à aujourd’hui, au cours de laquelle des crimes de guerre et des actes de génocide ont été commis, tuant plus de 14 000 civils, dont la plupart sont des femmes et des enfants.
Plus de 840 000 Gazaouis ont été déplacés de force, abandonnant leurs maisons et leurs quartiers résidentiels sous la menace des bombardements des forces d'occupation. D'autres ont été contraints de fuir après que l'entité occupante a détruit leurs maisons et rasé des quartiers résidentiels entiers.
Certaines personnes ont été contraintes de fuir à cause de tracts menaçants, sans parler de la cruauté du déplacement sans moyen de transport, sur de longues distances et de longues heures de marche sans nourriture ni boisson, sans compter les dangers qui en découlent en général, notamment le viol, le génocide et l'exploitation des femmes et des enfants sans protection juridique. Ceci constitue en soi une violation flagrante du droit international et des conventions internationales qui contiennent des textes explicites criminalisant le déplacement.
Le droit international des droits de l'homme, le droit international humanitaire, la Charte des Nations Unies et les Conventions de Genève criminalisent tous le déplacement forcé. Le droit international définit le crime de déplacement forcé, selon l'Observation générale n° 7 du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies en 1997, comme « le déplacement permanent de personnes, de leurs familles ou de leurs communautés des foyers ou des terres qu'elles occupent, contre leur gré ou sans leur fournir une protection juridique ou autre appropriée ».
L’occupation israélienne, avec ses crimes et les déplacements forcés qu’elle pratique, viole l’essence des droits stipulés dans les instruments internationaux tels que les deux pactes internationaux, la Convention relative aux droits de l’enfant et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, ainsi que dans de nombreuses résolutions émises par les comités des Nations Unies, qu’elles traitent directement ou indirectement du déplacement forcé.
Les déplacements forcés ont eu des conséquences et des dommages tangibles sur les personnes déplacées, notamment des traumatismes et des séquelles psychologiques subis par tous les Gazaouis sans exception, en particulier les femmes et les enfants. Cela a également entraîné la destruction d'habitations, d'infrastructures, d'équipements publics, de structures de santé et de services de base, ainsi que la destruction d'hôpitaux et de sources d'eau, des coupures de courant et la mise en œuvre d'une politique d'isolement par la coupure d'accès à internet. La crainte grandit que les femmes et les filles de Gaza, en particulier, soient exposées à des violations et à des difficultés liées au déplacement forcé de leurs foyers, en l'absence de secours, d'aide médicale et alimentaire, notamment celles qui répondent aux besoins des femmes en général et des femmes enceintes en particulier, et que les citoyens déplacés de force soient privés de nourriture, de médicaments et d'eau potable.
Chacun des actes susmentionnés constitue un crime contre l'humanité et un crime de guerre punissable au regard du droit international humanitaire. Par conséquent, la Campagne nationale pour un système alternatif de migration de mai