27 Aug
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La commission parlementaire du travail, du développement social et de la population a discuté du projet du gouvernement de supprimer le ministère du Travail et de transférer ses pouvoirs à d'autres ministères, dans le cadre d'un plan de modernisation du secteur public.

Cela s'est produit lors d'une réunion tenue mercredi par le comité, présidée par le député Hussein Al-Harasis, et à laquelle ont participé le ministre d'État chargé des affaires du Premier ministère, Dr Ibrahim Al-Jazi, le ministre de l'Économie numérique et de l'Entrepreneuriat, Ahmad Al-Hanandeh, le vice-président de la Fédération des syndicats jordaniens, Khaled Al-Fanatseh, et des représentants des fédérations syndicales et de la Maison des travailleurs pour les études.

Al-Harasis a déclaré que le ministère du Travail est considéré comme un ministère souverain, doté d'un système de travail, de pouvoirs et de devoirs qui supervisent le travail et les affaires des travailleurs, régulent le marché du travail jordanien, prennent soin des travailleurs jordaniens à l'extérieur du Royaume et enregistrent les syndicats de travailleurs et d'employeurs.

Il a ajouté que si l'objectif principal de la fusion était de faciliter les démarches des citoyens, il serait plus approprié de rectifier la situation du ministère du Travail, plutôt que de le supprimer, de le fusionner ou de transférer ses pouvoirs à d'autres ministères, d'autant plus que nous ne connaissons pas le degré de préparation des ministères et des institutions qui assumeront les fonctions du ministère du Travail et leur capacité à traiter les problèmes et les conflits du travail.

Al-Harasis a souligné que le gouvernement doit solliciter l’avis et les recommandations des parties prenantes concernées, notamment des syndicats, et s’asseoir à la table des négociations avant de prendre une décision, car ils sont un partenaire clé et une tierce partie dans l’équation.

Il se demandait si la complexité du ministère du Travail justifiait sa fusion avec un autre ministère, étant donné que les droits de l'employé seraient protégés et ses fonctions resteraient les mêmes, mais que ses rapports hiérarchiques seraient modifiés. Quel serait alors l'intérêt de cette décision ?

De leur côté, plusieurs députés présents ont souligné l'importance d'une véritable volonté de simplifier les procédures et d'unifier la surveillance et l'inspection à travers un mécanisme clair, tout en évitant de distribuer les tâches et de les confier à des institutions et entités autres que le ministère du Travail.

Ils ont ajouté que le ministère du Travail est un ministère souverain qui contient de nombreux départements importants qui surveillent toutes les questions de travail en tant que tiers dans l'équation, ce qui signifie que toute décision de le fusionner ou de le supprimer aurait des répercussions négatives importantes.

Ils ont souligné la nécessité pour le gouvernement de se pencher sur le s

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